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LA PROCESSIONNAIRE DU PIN

Attention, une fois sorties du nid elles libèrent des poils urticants très allergènes.
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Qui est-elle?

La chenille processionnaire du pin est un lépidoptère, son cycle de vie se décompose en trois phases successives : la phase adulte, caractérisée par le papillon, la phase larvaire qui comprend 5 stades de chenilles différenciés, et la phase nymphale qui correspond à la transformation des chenilles en chrysalides.

Les papillons sortent de terre de juin à octobre, une fois les femelles  fécondées, elles pondent leurs oeufs autour des aiguilles de pin. Après l'éclosion, les chenilles tissent un réseau de soie constituant leur nid. Généralement de février à mai, les chenilles arrivées au dernier stade larvaires se mettent en procession de nymphose pendant lequel elles cherchent un endroit adéquat pour s'enfouir.  

Une fois enterrées, les chenilles se transforment en chrysalide et entrent en diapause. Cette phase souterraine durera de quelques semaines à plusieurs mois pour renaître en papillon à l'approche de l'été.

Les risques sanitaires

La processionnaire du pin est connue pour être responsable de problèmes sanitaires graves sur les arbres, les hommes et les animaux.

Outre le fait d'être nuisible pour le pin, la processionnaire cause également des problèmes du fait de la libération dans l'air de poils urticants très allergènes pouvant entrainer des atteintes cutanées, des atteintes oculaires ou encore respiratoires. Les animaux sont aussi exposés aux risques. Les symptômes le plus souvent rapportés sont la nécrose de la langue et d'oedèmes important des babines. C'est pourquoi il est important de ne pas les toucher, et de traiter en trouvant la solution adaptée à la période avec FGC Désinsectisation.

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Que faire ?

Le piégeage des papillons : qui consiste à mettre en place des pièges à phéromones pour attirer et piéger les mâles afin d'éviter la reproduction.

La lutte micro-biologique : qui consiste à appliquer sur le feuillage des arbres infestés une substance contenant un biocide.

La lutte mécanique : qui consiste à prélever et détruire manuellement les nids. 

Le piégeage des chenilles : qui consiste à disposer autour des arbres infestés une «gouttière» permettant d'intercepter les chenilles lors de la procession.

La régulation biologique : qui consiste à favoriser l'évolution de certaines espèces prédatrices des chenilles.

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